Qu’est-ce qu’un synode ?
Dans la tradition de l’Eglise, les synodes, ou assemblées de chrétiens, ont toujours existé. Plus particulièrement, le synode des évêques est un organe consultatif établi par le pape Paul VI, en 1965.
Ce mot vient du grec « odos » (chemin) et « sun » (ensemble). Le pape François, à l’occasion du synode sur la famille en 2014 écrivait sur Twitter que participer à un synode, « c’est marcher ensemble, c’est prier ensemble ».
Conduire l’Eglise, en partie au travers de synodes, c’est maintenir vivant l’esprit de collégialité engendré par le concile Vatican II et s’inscrire dans la tradition des premiers chrétiens.
Le synode romain
Il existe des synodes à différents niveaux de l’organisation de l’Eglise, dans les communautés chrétiennes, les Églises particulières (ou diocèses). Le synode romain est celui convoqué par le pape. Des évêques représentants les différents épiscopats du monde et des pères synodaux et experts nommés par le pape (cardinaux, religieux, dirigeants de mouvements…) sont réunis pour réfléchir ensemble. Le pape évalue ensuite les propositions, les approfondit et rédige une exhortation post-synodale qui définit une orientation sur la question de foi ou d’annonce de la foi qui a été étudiée et stimule ainsi le zèle des croyants.
Synode ou Concile ?
Dans les deux cas, il s’agit d’une assemblée de chrétiens, réunis sous la conduite de l’Esprit, pour réfléchir, échanger et discerner ensemble la volonté de Dieu sur un thème ou une question précise de la foi chrétienne.
Mais les décisions votées lors du Concile font autorité sur les décisions du pape (ou des évêques d’une région dans le cas d’un Concile provincial, comme nous l’avons vécu en 2015).