Qu’est-ce que l’Assomption ?

Célébrée le 15 août, elle commémore la gloire de Marie avec Dieu au terme de sa vie terrestre. Pour Marie, l’Assomption est la suite de sa participation à la vie de Jésus.

La foi en l’Assomption, générale parmi les chrétiens d’Orient, est partagée par les catholiques.
On célèbre cette fête dès le IVè siècle, à Antioche, et au Vè siècle en Palestine. Il semble que la date du 15 août ait été choisie en Orient par l’empereur Maurice (582-603) pour commémorer l’inauguration d’une église dédiée à la Vierge montée au ciel.
C’est le 1er novembre 1950 que le Pape Pie XII affirmait la foi de l’Église en l’Assomption de la Vierge Marie par une définition dogmatique.Il écrivait notamment : « Nous affirmons, nous déclarons et nous définissons comme un dogme divinement révélé que l’Immaculée Mère de Dieu, Marie toujours Vierge, après avoir achevé le cours de sa vie terrestre, a été élevée en corps et en âme à la gloire céleste. »

Ascension ou Assomption ?

Pour distinguer l’Assomption et l’Ascension, il suffit d’étudier le sens des mots :

  • Assomption vient du latin assumere : “enlever”.

On parle de l’assomption de la Vierge Marie car c’est Dieu qui l’attire au ciel pour qu’elle soit auprès de lui.
Où et quand Marie est-elle morte ? Rien ne le dit dans la Bible.

  • Ascension, du latin ascendere : “monter”.

Jésus rencontre une dernière fois ses disciples quarante jours après sa résurrection à Pâques. Étant Dieu (comme son père), il monte alors au ciel de ses “propres forces”.

Petit moyen mémotechnique pour ne plus avoir la langue qui fourche : assomption comporte un “m” comme Marie !

Jours de fête et de repos

L’Ascension, sa date varie chaque année mais tombe toujours un jeudi, 40 jours après Pâques.

L’Assomption est fêtée par les chrétiens à une date fixe : le 15 août (qui est férié depuis 1638).
Pour la petite histoire, le roi Louis XIII, frustré de ne pas avoir d’héritier avec son épouse Anne d’Autriche, prie ardemment la Vierge Marie. Et demande à tous ses sujets d’organiser des processions en son honneur. En 1638 naît enfin le petit Louis (futur Louis XIV). Le roi décide alors de perpétuer la tradition.