Prière devant la crèche
J’ai demandé à l’âne de me donner la force de porter mes soucis
et les inquiétudes de mes amis, tous ces ennuis qui pèsent sur mes épaules.
et les inquiétudes de mes amis, tous ces ennuis qui pèsent sur mes épaules.
J’ai demandé au bœuf de me procurer sa chaleur
pour que je puisse me réchauffer à son souffle des rigueurs de l’hiver
et me consoler des séparations.
pour que je puisse me réchauffer à son souffle des rigueurs de l’hiver
et me consoler des séparations.
J’ai demandé au mouton de ne pas être un mouton de Panurge qui suit bêtement le troupeau,
mais un fidèle du bon Berger qui guide vers les verts pâturages ;
un mouton qui se méfie du faux berger, de l’imposteur et du facteur de fausses nouvelles.
mais un fidèle du bon Berger qui guide vers les verts pâturages ;
un mouton qui se méfie du faux berger, de l’imposteur et du facteur de fausses nouvelles.
J’ai demandé au berger de m’apprendre à lire dans la nuit le message des étoiles
qui m’indique comment garder le cap de l’Espérance et suivre la route de la vraie Joie, de la seule Joie.
qui m’indique comment garder le cap de l’Espérance et suivre la route de la vraie Joie, de la seule Joie.
J’ai demandé à Joseph de me garder d’éclater en colère quand les choses ne vont pas dans mon sens,
et de m’aider à ce que je me laisse plutôt garder par le silence de la patience et de la paix.
et de m’aider à ce que je me laisse plutôt garder par le silence de la patience et de la paix.
J’ai demandé à Marie de me pourvoir du courage de la nuance quand je juge les autres et les événements.
Elle qui ne comprit pas toujours les agissements de son Fils, qu’elle m’instruise de sa sagesse
consistant à faire la part des choses sans perdre de vue l’essentiel et en faisant confiance.
J’ai demandé à la mangeoire encore vide de me recueillir tel que je suis,
pauvre, nu et désarmé face au cosmos et au grand mystère de l’homme.
pauvre, nu et désarmé face au cosmos et au grand mystère de l’homme.