Première étape
Apprendre à nous connaître et ouvrir nos cœurs pour partager nos différences.
Attendre et accueillir Jésus avec Marie.
Annexe 1.1
Le Noël du vieux marin
Un vieux marin habitait un petit village de Bretagne. Après de nombreuses années passées à voguer sur tous les océans, il était venu s’installer dans une petite maison de pêcheur. Les habitants le regardaient avec méfiance tant il paraissait bourru avec sa casquette de capitaine vissée sur la tête et son visage buriné par le soleil. Les enfants le craignaient et savaient qu’en aucun cas, ils ne devaient s’approcher de la maison du vieillard dont la porte du jardin ouvrait sur l’océan.
En ce matin de décembre, malgré un froid vif qui pique les joues, Paul, Lilou et Yanis, les trois mousquetaires, comme on les appelle dans le village, ont décidé d’aller faire un tour sur la plage en emportant avec eux leur ballon.
Une fois arrivés sur le sable ils commencent à lancer la balle le plus haut et le plus loin possible.
Lilou : « Eh les garçons, je suis sûre que vous n’êtes pas cap de lancer votre ballon au-dessus de la maison du vieux marin ! »
Les garçons en chœur : « Pas cap, pas cap…tu vas voir ce que tu vas voir Lilou ! »
Avec beaucoup de solennité, Yanis pose adroitement le ballon dans l’axe de la maison. Paul, après avoir pris son élan rassemble toutes ses forces dans le pied droit pour envoyer dans les airs la boule en cuir.
Un coup de vent survient et envoie le ballon dans le jardin. Dans sa chute, on entend des pots de fleurs voler en éclats.
Les trois amis se regardent l’air penaud et déjà la peur envahit tout leur corps. Que va dire le vieux marin ? C’est sûr, le ballon leur sera confisqué…
Ils s’approchent d’un pas hésitant vers la porte du jardin qui est entrouverte. Avec un peu de chance, ils pourront récupérer rapidement l’objet de la bêtise.
Ils cherchent entre les massifs d’hortensias fanés. Le ballon reste introuvable. Tout en poursuivant leurs recherches, ils s’approchent de plus en plus de la maison.
La curiosité sera-t-elle plus forte que tout ? Ils découvrent que la porte-fenêtre du salon est restée entrouverte…
Paul : « Eh les copains, vous avez vu, la porte est restée ouverte. Ça vous dit d’aller jeter un œil pour voir où vit le vieux marin. Je suis sûr que c’est un endroit sinistre, rempli de vieilleries plus bizarres les unes que les autres. »
Lilou : « Moi ça me fiche la trouille. Et s’il nous surprenait. T’imagine qu’il nous enferme dans sa cave pour toujours !
Yanis: « N’importe quoi ! T’es pas cap, c’est tout ! »
Prenant son courage à deux mains, Lilou franchit la porte du salon la première et là, les enfants n’en croient pas leurs yeux.
Les trois mousquetaires : « Waouh, comme c’est beau ! »
Les trois curieux ont l’impression d’être dans la caverne d’Ali Baba…Le salon est rempli d’objets plus ou moins étranges. D’où peut bien provenir cette sorte de flûte ? Et ce tambour ? Il est décoré de signes et de morceaux de verre colorés.
Oubliant qu’ils sont entrés dans la maison du vieux marin et tout en continuant à découvrir les trésors les yeux grands ouverts, ils n’entendent pas entrer le capitaine qui écoute avec attention les enfants s’exprimer sur toutes ses richesses ramenées de ses lointains voyages.
Le vieux marin après s’être raclé la gorge : « Eh bien les enfants, vous savez que la curiosité est un vilain défaut ! » A ces mots, les trois mousquetaires sursautent.
« Votre curiosité me fait du bien. Je vous ai écoutés avec attention et votre émerveillement devant tous ces objets m’a fait chaud au cœur » ajoute le vieux marin.
Lilou : « Mais d’où ça vient tout ça ? On dirait que tous ces objets racontent une histoire… »
Yanis : « On dirait le tambour qui est chez mon grand-père ! »
Le vieux marin : « Oui Lilou, tu as raison tous ces objets racontent une histoire. J’ai voyagé sur tous les océans pendant plus de 50 ans. J’ai fait escale dans de nombreux pays sur les 5 continents. J’ai ramené tous ces objets de mes voyages. Tu vois cette flûte, elle m’a été donnée par une famille malgache, et ce tam-tam c’est un cadeau d’un vieux sage burkinabé. Chacun de ces objets a son importance surtout lors de la fête de Noël où les habitants de ces pays ont une imagination débordante pour exprimer leur joie pour accueillir Jésus qui nous est donné à Noël. Sans oublier tous les plats délicieux partagés entre les habitants des quartiers des villes ou dans les plus petits villages reculés.
Paul : « Je comprends que ces objets sont comme une carte d’identité. Ils disent quelque chose de l’histoire et de la culture des personnes que vous avez rencontré dans tous ces pays lointains. »
Le vieux marin : « Et selon vous les enfants, qu’est-ce que ça fait de partager ses coutumes, ses traditions, une recette de cuisine… »
Les trois mousquetaires ensemble: « On apprend à se connaître, à devenir plus proche et à ne plus avoir peur de nos différences. »
Le vieux marin : « Vous avez raison. Et je vais vous dire un secret. Mes voyages m’ont permis de rencontrer beaucoup d’hommes, de femmes et d’enfants qui ne vivent pas comme moi. Ils m’ont permis d’ouvrir tout grand mon cœur et ce que j’ai reçu de tous ces habitants n’a pas de prix. Ils m’ont appris à accueillir celui qui est différent de moi sans le juger. C’est un peu ce que nous a demandé Jésus, de nous aimer les uns les autres comme il nous a aimés. Et même dans notre village, si on essayait de nous accueillir sans nous juger et sans avoir peur. Il suffit d’écouter son cœur ».
La vieille horloge du salon sonne 5 heures.
Yanis : « Vite, les copains, il nous faut maintenant rentrer. Nos parents vont s’inquiéter »
Les enfants quittent le vieil homme en lui promettant de revenir le voir bientôt. De retour à la maison, ils n’ont pas assez de mots pour raconter leur rencontre à leurs parents.
Et puis, la nuit de Noël arrive. De nombreux habitants du village se retrouvent dans la petite église. Alors que tous chantent à pleine voix, l’Enfant Jésus est délicatement déposé dans la crèche. Et devinez qui est venu aussi célébrer Noël pour la plus grande joie de nos trois mousquetaires ?
Annexe 1.2
Annexe 1.3
Evangile selon saint Luc 1, 26-38
Le sixième mois, l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth, à une jeune fille vierge, accordée en mariage à un homme de la maison de David, appelé Joseph ; et le nom de la jeune fille était Marie. L’ange entra chez elle et dit : « Je te salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi. » À cette parole, elle fut toute bouleversée, et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation. L’ange lui dit alors : « Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus. Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut ; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ; il régnera pour toujours sur la maison de Jacob, et son règne n’aura pas de fin. » Marie dit à l’ange : « Comment cela va-t-il se faire puisque je ne connais pas d’homme ? » L’ange lui répondit : « L’Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ; c’est pourquoi celui qui va naître sera saint, il sera appelé Fils de Dieu. Or voici que, dans sa vieillesse, Élisabeth, ta parente, a conçu, elle aussi, un fils et en est à son sixième mois, alors qu’on l’appelait la femme stérile. Car rien n’est impossible à Dieu. » Marie dit alors : « Voici la servante du Seigneur ; que tout m’advienne selon ta parole. » Alors l’ange la quitta.
Annexe 1.4
Vous pouvez afficher la prière via cette page, la commander imprimée au Service diocésain de la catéchèse ou l’imprimer vous-même grâce au fichier joint au bouton “A imprimer soi-même” ci-dessous.
Annexe 1.5
1.Toi qui viens chez ceux
Qui ont manqué de tout
Je voudrais t’accueillir
Toi qui viens chez ceux
Qui te cherchent partout
Je voudrais te choisir
Viens dans la crèche de mon cœur (bis)
2 Toi qui viens chez ceux
Qui s’étonnent de tout
Je voudrais te sourire
Toi qui viens chez ceux
Qui témoignent partout
Je voudrais te servir
Viens dans la crèche de mon cœur (bis)