Lourdes

Au pied de la grotte, des millions de mains ont caressé la pierre, y déposant leurs
espérances, souffrances, prières et rêves.
À Lourdes, convergent toutes les fragilités humaines.
Le sanctuaire devient alors un refuge où l’on se met à nu — dans le corps comme dans le cœur —
devant la Vierge Marie.

Un regard inattendu sur Lourdes

Le film surprend par son angle : les réalisateurs, agnostique et athée, sont spécialisés dans le portrait.
Loin des clichés ou des moqueries faciles, ils choisissent de filmer les personnes avant les croyances.

D’emblée, la caméra plonge dans la foule des pèlerins : mains ridées, mains d’enfants, mains décorées, mains tremblantes…Toutes viennent chercher une consolation.

Des visages qui bouleversent

Le film suit quelques existences cabossées :

• Patrick, son petit Jean-Baptiste et Augustin, malade
• Les parents de Cédric, blessés par la vie
• Jean-Louis, privé de mots mais pas de cœur
• Sylvie, Jean, Céline, Isidore…

Tous cherchent une paix intérieure, la force de continuer, et parfois… un miracle qu’ils n’osent même plus demander.

« Que de lourdes croix ainsi portées, mais quelles leçons données
par ceux qui les portent ! »

Une Église fraternelle et humble

Brancardiers, hospitaliers, soignants, prêtres, religieux…
Tous se mettent au service des plus fragiles : « ces malades, éclopés, prostitués, rejetés… tous ceux qui venaient à Jésus ».

On voit au cinéma une Église de compassion et de présence auprès des blessés de la vie.

Un film profondément humain

Pas de sensationnalisme.
Pas de moquerie.
Juste la vérité des cœurs et la pudeur des larmes.

De la caméra de deux non-croyants émergent
les plus beaux témoignages de foi que le cinéma nous ait donnés.

Texte de Christophe Aelbrecht