La foi prise au mot

La Foi prise au mot propose, chaque dimanche soir à 20h40, à partir du 21 février sa traditionnelle série de Carême. Cette année, Régis Burnet et ses invités proposent un « Carême au fil de la Bible ». Quel meilleur guide que la Parole de Dieu pour un parcours spirituel jusqu’à Pâques. Les grands thèmes du Livre des livres (comme la vocation, la patience ou encore la tendresse…) seront autant d’étapes. L’invité « fil rouge » est le père François Potez, curé à Paris et accompagnateur régulier des carêmes de KTO.

21 février – La vocation
Le premier de ces thèmes est celui de la vocation. Au cours de l’émission, à laquelle participe aussi le père Jacques Trublet, nous découvrirons que ce que nous percevons comme le plus intime en nous et en l’humanité correspond en
réalité au projet de Dieu et que l’appel spontané que nous ressentons vient de Dieu, qui est toujours celui qui fait le premier pas.

 28 février– La patience
Régis Burnet reçoit le père Antoine de Folleville en compagnie du père François Potez pour parler de la belle vertu de patience. Malgré l’idée commune d’un Dieu prompt à réagir et à nous punir, le Père des cieux ne cesse de rappeler qu’Il est lent à la colère et qu’Il est d’une infinie patience envers les êtres humains. À son image, comment exercer cette vertu ? D’abord envers nous-mêmes, si lents à apprendre et toujours prêts à refaire les mêmes erreurs ; et puis, envers les autres, qui ne vont jamais assez vite vers le Bien. Et que dire de la patience à cultiver envers Dieu et son projet pour les âmes ?

7 mars – La présence
La Foi prise au mot parcourt la Bible à la lumière d’un nouveau thème de méditation : celui de la présence. Thème d’actualité alors que beaucoup vivent l’éloignement, la distance voire le « distanciel », le virtuel, l’absence temporaire
ou définitive. La présence est-elle uniquement une affaire d’espace et de temps ? Est-elle uniquement d’ordre corporel ? Au fond, qu’est-ce qu’être présent, et pourquoi la présence manque-t-elle autant ? Et y a-t-il une différence entre la présence aux autres, notre présence à nous-mêmes ? Et que dire de la présence à Dieu, présence si particulière faite d’une certaine absence ? Pour en parler, Régis Burnet reçoit Anne-Dauphine Julliand et le père Potez.

14 mars – Le combat spirituel
Suite de la série Un Carême avec la Bible avec un thème omniprésent dans les livres saints : le combat. Le combat comme bataille, conflit avec tout ce qu’il suppose (violence, mort, souffrance, courage, résistance) structure le récit
biblique : Israélites contre Égyptiens, Israélites contre Philistins, Josias contre Nékao, Joakin contre Nabuchodonosor, mais aussi Jacob avec l’ange, Jésus avec Satan, et, à la toute fin, dans l’Apocalypse, l’Agneau de Dieu contre Satan. Ces combats ont évidemment une dimension théologique et spirituelle. Ils symbolisent le combat du bien contre le mal et appellent au combat permanent contre Satan. Mais quelles sont les armes du combat spirituel ? Comment distinguer le bien malgré les tromperies de Satan ? Comment sortir vainqueur du combat spirituel ? Régis Burnet reçoit le Père Potez et le père Jean-Baptiste Arnaud.

21 mars – Les idoles
Poursuivons notre chemin à travers les thèmes de la Bible avec un leitmotiv des livres saints : le rejet des idoles. N’avons-nous pas renoncé une bonne fois pour toutes au polythéisme en devenant chrétiens ? Et pourtant, au cours des crises que nous traversons, la capacité de l’homme à s’attacher de manière désordonnée aux biens de la terre nous apparaît plus que manifeste. Qu’est-ce que l’idolâtrie sinon un culte rendu à un autre que Dieu ? Le fait de sacrifier sa vie ou une partie de sa vie à un bien autre que Dieu comme la drogue, l’alcool, le jeu, la santé, le travail… ? Le bibliste Régis Burnet reçoit à ce sujet le docteur Pauline de Vaux
et le père Potez.

28 mars – La tendresse
La Foi prise au mot conclut sa série de Carême avec la Bible, toujours en compagnie du père Potez et sur un beau thème : la tendresse. Ce mot s’exprime en hébreu ou en grec par un terme qui se traduit par les « entrailles » et il est très présent dans le Bible. Chose surprenante, le livre saint parle d’ailleurs plus volontiers de la tendresse de Dieu que de celle que manifeste l’homme ou la femme. Voilà qui pose la question de l’affectivité, ainsi que de la répression que les sociétés humaines peuvent en faire. La tendresse est-elle nécessaire à l’amour et à l’amour de Dieu ?