Festival des Hommes & des Films
Du 2 mai au 2 juin, aura lieu la nouvelle édition du festival Des Hommes et des Films.
Cette année, le thème est Objectif Justice.
Comme les années précédentes, sur le territoire du diocèse de Lille, nous proposons 10 soirées-débats, occasions d’échanger avec un témoin à l’issue de chaque projection.
Nous proposons de porter notre regard sur la Justice sous différents angles : dans l’Histoire avec un grand « H » ou dans celle d’hommes et de femmes ordinaires, la justice politique ou écologique… Mais également de nous retrouver dans un tribunal, du côté des juges, des jurés, des victimes, des présumés coupables … sans oublier la justice sociale ou la justice au travail.
Autant de situations mises en perspectives, de plaidoyers, de décisions posées, de réparations possibles… Une invitation à appréhender autrement une institution qui prend en charge les conflits des hommes et à profiter de l’éclairage de nos témoins invités.
Demandez le programme !
La fille au bracelet (Stéphane Demoustier) – Mardi 2 mai à 20h – Le Pont des Arts à Marcq-en-Baroeul
Lise, 18 ans, vit dans un quartier résidentiel sans histoire et vient d’avoir son bac. Mais depuis deux ans, elle porte un bracelet électronique car elle est accusée d’avoir assassiné sa meilleure amie.
Je verrai toujours vos visages (Jeanne Herry) – Mercredi 3 mai à 19h45 – Studio 43 à Dunkerque
Sur le parcours de la Justice Restaurative, initiant un dialogue entre auteurs d’infractions – condamnés –et victimes, il y a de la colère et de l’espoir, des silences et des mots, des alliances et des déchirements, des prises de conscience et de la confiance retrouvée… Et au bout du chemin, parfois, la réparation…
La terre et l’ombre (César Augusto Acevedo) – Jeudi 4 mai à 19h45 – Le Métropole à Lille
Alfonso, vieux paysan, revient au pays pour se porter au chevet de son fils malade. La maison familiale est désormais cernée d’immenses plantations de canne à sucre dont l’exploitation provoque une pluie de cendres continue. Dix-sept ans après avoir abandonné les siens, Alfonso va tenter de les sauver.
Nos frangins (Rachid Bouchareb) – Vendredi 5 mai à 20h – Le Flandria à Bailleul
Une nuit du 5 au 6 décembre 1986, dans Paris secoué par des manifestations estudiantines, Malik Oussekine meurt à la suite d’une intervention de la police. Le ministère de l’intérieur est d’autant plus enclin à étouffer l’affaire qu’un autre Français d’origine algérienne est tué la même nuit par un officier de police.
La juste route (Terenc Török) – Mardi 9 mai à 20h – Le Ciné-Lumières à Armentières
En août 1945, en Hongrie, un village s’apprête à célébrer le mariage du fils du notaire lorsque deux juifs orthodoxes arrivent, chargés de lourdes caisses. Ils seraient les héritiers de déportés ; d’autres, plus nombreux, pourraient venir réclamer leurs biens. Cette arrivée bouleverse le destin des jeunes mariés.
Un homme intègre (Mohammad Rasoulo) – Jeudi 11 mai à 20h – Modern & Olympia à Templeuve
Reza, installé en pleine nature avec sa femme et son fils, mène une vie retirée et se consacre à l’élevage de poissons d’eau douce. Une compagnie privée qui a des visées sur son terrain est prête à tout pour le contraindre à vendre. Mais peut-on lutter contre la corruption sans se salir les mains ?
El buen patrón (Fernando Leon de Aranoa) – Lundi 15 mai à 20h – L’Arcs-en-Ciel à Hazebrouck
Un ex-employé viré qui campe devant l’usine… Un contremaître dont l’infortune conjugale fait un boulet incompétent… Une stagiaire irrésistible… Pour recevoir le prix honorant la fabrique dont il a hérité, Juan Blanco doit d’urgence sauver celle-ci. A sa manière, paternaliste et autoritaire : en bon patron?
Vraies gueules d’assassins (Alexia Hanicotte) – Jeudi 25 mai à 19h – Maison de l’Avocat à Lille
2021 : quarantième anniversaire de l’abolition de la peine de mort en France. Au bout de plus de deux siècles de combats, face à une opinion publique le plus souvent majoritairement hostile à cette évolution, l’action de Robert Badinter, Garde des Sceaux en 1981, fut décisive pour convaincre le législateur. C’est ce que retrace avec force et vitalité ce long métrage, au détour des rencontres, des confidences, d’histoires aussi méconnues qu’exceptionnelles, d’images d’archives saisissantes.
Ni juge ni soumise (Jean Libon et Yves Hinant) – Mardi 30 mai 20h30 – Le Foyer à Bousbecque
Ni Juge ni soumise est le premier long-métrage StripTease, émission culte de la télévision belge. Pendant trois ans les réalisateurs ont suivi à Bruxelles la juge Anne Gruwez au cours d’enquêtes criminelles, d’auditions, de visites de scènes de crime. Ce n’est pas du cinéma, c’est pire.
Douze hommes en colère (Sidney Lumet) – Vendredi 2 juin 20h – Le Fresnoy à Tourcoing
Un jeune homme est accusé du meurtre de son père et risque la peine de mort. Les douze membres du jury doivent se prononcer à l’unanimité pour confirmer ou rejeter la culpabilité de l’accusé. Un juré vote non-coupable : commence une confrontation faisait émerger les doutes, les incohérences, les préjugés…