Être des disciples missionnaires

Au travail, dans ta famille, avec tes amis, lors d’une rencontre fortuite… tous les moments sont bons pour être un disciple missionnaire.
« Si c’est le Christ qui te fait agir, si c’est Lui qui te guide », c’est ton témoignage de vie qui pousse les autres à se demander : « D’où lui vient le don de traiter les autres avec amour, bonté, affabilité ? » Loin de toute forme de prosélytisme, nous pouvons tous être prêts pour la mission qui, rappelle François, se base sur une rencontre humaine, sur le témoignage de vie d’hommes et de femmes. Jésus nous demande à tous, à toi aussi, d’être des disciples missionnaires.

Es-tu prêt ? Il suffit d’être disponible à son appel et de vivre unis au Seigneur dans les choses les plus quotidiennes, le travail, les rencontres, les occupations de chaque jour, les hasards du quotidien, en nous laissant toujours conduire par l’Esprit Saint. Si c’est le Christ qui te fait agir, si c’est Lui qui te guide, les autres n’ont aucune peine à s’en rendre compte.

Ton témoignage de vie suscite alors l’admiration et c’est cette admiration qui pousse les autres à se demander : « Comment est-ce possible ? » ou « D’où lui vient le don de traiter les autres avec amour, bonté, affabilité ? » Rappelons que la mission n’est pas le prosélytisme, la mission se base sur une rencontre humaine, sur le témoignage d’hommes et de femmes qui disent : « Je connais Jésus, je voudrais te le faire connaître ».

Frères et sœurs, prions pour que chaque baptisé soit impliqué dans l’évangélisation, disponible pour la mission, à travers un témoignage de vie ayant le goût de l’Évangile.

 

 


Idées d’évangélisation concrètes

Pas forcément des actions démonstratives mais toutes simples au quotidien. Voici quelques pistes concrètes, libre à chacun de les adapter ou les compléter. 

  • Je dis le Bénédicité : un geste simple et beau qui nous rappelle que tout vient de Dieu. Nous apprenons alors, seul, en couple ou en famille, à poser un regard d’émerveillement et de gratitude sur ce qui nous entoure. Et lorsque nous avons la joie d’accueillir un hôte, ce dernier peut alors sentir concrètement ce que nous vivons avec le Seigneur. Tout simplement parce que cela est vrai ! 
  • Je visite un voisin malade : Nous avons tous fait l’expérience, un geste de charité simple peut parfois nous toucher, voire nous bouleverser. Ce sera particulièrement le cas si le geste est inattendu et gratuit. Mais comme le disait saint Vincent de Paul, “notre charité se doit d’être inventive !”. 
  • J’installe un crucifix. Lorsque nous aimons quelqu’un, il nous est assez naturel de placer dans nos lieux de vie des images qui nous rappellent l’être aimé. Si l’amour de Dieu est au cœur de nos vies, c’est simplement une marque d’authenticité et de cohérence que de le placer aussi au cœur de notre foyer, par un crucifix ou une statue. Et l’occasion de lancer des discussions avec ceux qui viendront chez nous ! La croix placée au-dessus de la porte d’entrée est aussi un geste de bénédiction, à destination de tous ceux qui passent dessous. 
  • Je prie pour des proches (et je leur dis) : c’est une belle façon de vivre notre proximité avec les personnes que nous croisons que de prier pour elles. C’est un geste qui touche tout le monde. Quelle que soit leur foi, nos proches attendent souvent notre prière. 
  • Je donne le magazine Eglise de Lille. Lorsqu’un article vous semble pertinent, dans Eglise de Lille ou toute autre revue chrétienne, pourquoi ne pas le donner ? Après l’avoir lu, bien sûr ! 
  • Je porte une médaille ou une croix : ce petit signe nous rappelle que nous sommes consacrés au Seigneur par notre baptême. Nous sommes poussés à poser des actes en cohérence avec cette foi. C’est l’occasion de tendre une perche à ceux que nous côtoyons. Libres à eux de lancer le sujet de la foi ! 
  • Je salue les nouveaux à l’église : Nous qui partageons l’amour du Seigneur, ne prendrions-nous pas le temps de nous saluer, de faire connaissance, de nous inviter ? Prenons particulièrement soin des nouveaux arrivants. Souvent, ils attendent et espèrent cet accueil qui manifeste la véracité de notre foi et de notre charité. 
  • Je vais aux obsèques par solidarité vis-à-vis d’un proche. Il n’est pas nécessaire d’aimer ni de connaître la personne inhumée pour sinviter aux funérailles. Vouloir entourer une personne en deuil est assurément une cause bien suffisante, un bel acte de compassion. 

Source : Eglise en Corrèze