Des Fraternibus pour rompre l’isolement
Le 17 novembre, pour la sortie du rapport statistique du Secours catholique sur l’état de la pauvreté en France, quatre «Fraternibus», qui sillonneront bientôt les Hauts-de-France à la rencontre des ménages les plus précaires, étaient présents sur le parvis de la Treille. L’occasion de faire le point sur les chiffres de la pauvreté et de rencontrer les acteurs du Secours Catholique.
Un dispositif concret face à la crise…
A la crise sanitaire liée au Covid, ont succédé plusieurs autres crises économiques et sociales. Face à cette succession de difficultés, il était important de présenter les chiffres de la précarité suite à la publication du rapport sur l’état de la pauvreté en France et surtout d’envisager rapidement des solutions concrètes. C’était l’objet de la matinée du 17 novembre sur le Parvis de la Treille à Lille.
Face à un isolement de plus en plus grand d’une partie de la population et le basculement vers la précarité dû aux crises, le Secours Catholique agit à travers le dispositif des Fraternibus. Il s’agit de lieux d’écoute mobile. Été comme hiver, sur les marchés, les places de villages, dans les quartiers périphériques, ils vont à la rencontre des habitants les plus isolés. Ces bus fraternels sont des lieux où l’on peut confier ce qui est trop dur à porter, lier des amitiés, et aussi s’informer sur ses droits. Ils parcourront bientôt toute la région.
Un rapport national, des éclairages régionaux et locaux
Tous les ans, le Secours Catholique-Caritas France recueille les données remontées de ses 72 délégations nationales pour dresser une analyse statistique de l’état de la pauvreté en France. En Hauts-de-France, en 2022, 5 délégations regroupant près de 4200 bénévoles ont accompagné un peu plus de xx ménages.
En Hauts-de-France, plus de 5000 situations ont été analysées et ont contribué à alimenter le rapport. On y apprend par exemple que près de 40% des personnes accueillies cette année, ont poussé la porte de l’association pour la première fois. D’autres faits notables peuvent alerter comme la part de plus en plus importante des familles monoparentales dans les accueils ou encore les difficultés liées à la mobilité et au logement.