Année Jubilaire pour les sœurs auxiliatrices
Sœurs auxiliatrices
150 ans !
Un jubilé, pour célébrer et fêter,
mais aussi revisiter les origines de la communauté.
Simplicité, joie et abandon
Marie de la providence (Eugénie Smet)
25 mars 1825 – 7 février 1871
Originaire de Lille, Marie de la Providence fonde au milieu du XIXe siècle la Société des sœurs auxiliatrices des âmes du purgatoire. Elle veut permettre à tous les hommes, vivants et morts, de faire l’expérience de la rencontre de Dieu comme expérience de l’amour. Dans cet esprit elle invite les Auxiliatrices à ne pas se lier à une œuvre particulière et à ne se laisser arrêter par aucune frontière pas même celle de la mort. Il s’agit de se faire proches de ceux et celles qui passent par des situations d’épreuve et de croissance, qu’ils soient morts ou vivants, et de les accompagner par la prière, l’action, la communion dans l’épreuve et l’Espérance.
La mission est universelle : « aider à tout bien quel qu’il soit » ; « aller des profondeurs du Purgatoire jusqu’aux dernières limites de la terre ».
Témoignage :
Le désir de devenir religieuse est né en moi progressivement, petite, je pensais me marier et fonder une famille. C’est lorsque j’avançais dans mes études en école d’ingénieur en électronique, que mes amies commençaient à sortir avec des garçons et pas moi que j’ai commencé à me demander sérieusement ce que je voulais faire de ma vie. J’ai été élevée dans la foi catholique, mais c’est à l’adolescence que j’ai fait le choix de mieux connaître Jésus Christ. Jeune adulte, j’ai participé à l’école de la foi de mon diocèse, et j’y ai découvert la spiritualité ignatienne, une manière de prier qui me convenait, et des moyens pour avancer dans mon choix de vie. J’ai commencé un accompagnement spirituel et j’ai fait des retraites selon les Exercices de Saint Ignace. Cela m’a permis de chercher comment orienter ma vie sous le regard de Dieu, en accord avec mon désir profond. La question de la vie religieuse est alors devenue une option envisageable. Après plusieurs années d’hésitations, et une retraite « choix de vie », j’ai compris que l’appel à la vie religieuse pouvait être pour moi chemin pour plus de vie. J’ai alors cherché dans quelle congrégation cet engagement pouvait prendre corps, je me suis naturellement tournée vers les congrégations ignatiennes puisque cette spiritualité me permettait de vivre ma foi. J’en ai parlé à une religieuse qui me connaissait bien et j’ai rencontré plusieurs communautés. Je pourrai trouver des arguments pour expliquer mon choix des sœurs Auxiliatrices, leur ouverture, l’attention aux personnes fragiles et blessées…. Mais fondamentalement, je me suis sentie « à la maison » avec les sœurs, et j’ai vu que je pourrai déployer ce que je suis en entrant chez les Auxiliatrices. Aujourd’hui, je vis en communauté près de Lille et j’enseigne l’électronique à l’ICAM (Institut Catholique d’Arts et Métiers).