Nullité de mariage
Vous êtes baptisé et vous vous êtes marié à l’église, et avez divorcé. Dans certaines situations, l’Église peut être amenée à examiner les causes d’invalidité du mariage.
Par exemple :
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L’un des conjoints n’était pas véritablement engagé dans la fidélité (relation parallèle au moment du mariage ou départ immédiat avec une autre personne).
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Il pouvait aussi y avoir une exclusion de la procréation, ou du principe même d’indissolubilité du mariage.
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Parfois, l’un des époux manquait de discernement : savoir ce qu’est le mariage d’un point de vue théorique ne signifie pas forcément être capable d’en mesurer concrètement les implications pour la vie commune.
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Le consentement peut également être vicié lorsqu’il est donné sans une liberté réelle (pressions familiales, grossesse imprévue, etc.).
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Enfin, certaines personnes, même sincèrement désireuses de se marier, peuvent se révéler incapables de mener une vie conjugale équilibrée en raison de troubles psychiques, d’addictions (alcool, drogue, jeux…) ou de comportements violents.
Ces exemples ne sont pas exhaustifs. Chaque situation est étudiée avec attention par le tribunal ecclésiastique. Après une enquête conduite par un juge – fondée sur les témoignages des époux, de proches les ayant connus avant et pendant le mariage, ainsi que sur le droit et la jurisprudence de l’Église – un jugement est rendu. Celui-ci n’est jamais le fait d’une seule personne, mais d’un collège de trois juges, garantissant ainsi un discernement plus équilibré, impartial et éclairé par la miséricorde.
À noter : une personne non baptisée, mariée civilement ou selon une autre religion, peut également demander l’ouverture d’une telle procédure à l’Église, si elle souhaite contracter une nouvelle union avec un(e) catholique.