Crypte Néogothique
Le Recteur de la Cathédrale Notre-Dame de la Treille avec le concours de son Responsable Culturel et la Fondation diocésaine Treille-Espérancesont heureux d’annoncer les progrès et la fin prochaine des travaux de restauration de la « Crypte néogothique »confiés à l’ «Association des Amis de la Cathédrale». Ce, en vue d’une réouverture qui la rendra accessible aux Lillois.
Depuis quelques mois et ce malgré le contexte sanitaire dans lequel nous évoluons, des bruits provenant de la « Crypte néogothique » se font de nouveaux entendre après plus de 25 ans de silence et de la lumière semble vouloir jaillir de ce trésor caché dans les profondeurs de Lille, plongé dans l’obscurité depuis bien trop longtemps. Initiée dans les années 1850, la Cathédrale de Lille était restée inachevée jusqu’aux années 1990 lorsque Monseigneur VILNET entreprit d’achever la Cathédrale par une façade de style sobre et contemporain. Il y a un peu plus de 20 ans maintenant, le 19 décembre 1999, la façade était inaugurée, marquant ainsi l’achèvement de la construction de la dernière cathédrale du second millénaire. La Cathédrale de Lille devint rapidement, avec sa façade contemporaine, l’écrin de
diverses manifestations culturelles. Poussé par cette dynamique, le Centre d’Art Sacré de Lille, situé dans la « Crypte Moderne », ouvre ses portes pour exposer une collection unique en France et au monde d’art sacré contemporain.
Cependant, deux éléments patrimoniaux majeurs du site cathédral – exclus des opérations de rénovation jusqu’alors – restaient à réhabiliter et à faire renaitre : la « Crypte néogothique » et le « Campanile Saint-Nicolas ».
Redonnant un nouveau souffle à la restauration des lieux, Mgr ULRICH, ancien archevêque de Lille, le Recteur de la Cathédrale avec le concours de son Responsable Culturel, l’«Association des Amis de la Cathédrale» et la Fondation Treille-Espérance ont initié le projet d’envergure de faire de ce site patrimonial un nouveau pôle culturel ouvert à tous, témoin de l’engagement social de l’Eglise de Lille et des chrétiens dans notre ville et sa région à travers les siècles, tels Philibert VRAU et Camille FERON-VRAU entrepreneurs lillois du XIXe siècle dont les corps reposent dans la Crypte néogothique :
– Dans un premier temps, en créant un nouvel espace patrimonial, rendant aux lillois et à tous les amoureux du patrimoine la « Crypte néogothique » et en y exposant de façon inédite une partie du « Trésor cathédral » offert par les lillois au XIXème et début du XXème siècles. Initiés en 2019, les travaux de réhabilitation et de valorisation ont nettement avancé, la Cathédrale avec son association et l’architecte Franck Ghesquière profitant opportunément du contexte sanitaire et
de la fermeture partielle de la cathédrale.
– Dans un second temps, en restaurant le Campanile Saint-Nicolas avec son horloge, son carillon et ses cloches et en valorisant par une mise en lumière l’ensemble du site.
La Cathédrale, l’association des « Amis de la Cathédrale ND de la Treille » et la Fondation Treille – Espérance espèrent pourvoir inaugurer la « Crypte néogothique » d’ici la fin d’année dans les limites des mesures sanitaires, tandis que la campagne de collecte pour la restauration du Campanile est ouverte à tous par la Fondation Treille Espérance.